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Chiraz

Découvrir Chiraz

Située au sud-ouest de l'Iran, Chiraz est la capitale de la province du Pars. La province du Pars accueille trois capitales de l'histoire perse. Les ruines de Persépolis, vieilles d'environ 2500 ans, se trouvent à 60 kilomètres au nord-est de Chiraz et témoignent de la grandeur passée de l'Empire Achéménide. Persépolis, Firouzabad et Pasargades sont des témoignages proches anciens de cette civilisation antique. Chiraz a été la capitale de la Perse sous la dynastie Zand de 1750 jusqu'en 1794, quand les Qâdjârs ont déplacé la capitale à Téhéran. Chiraz est la capitale de la culture et d'art de l'Iran Chiraz a été un centre de la poésie persane et du soufisme. Les tombeaux du mystique Saadi et du poète Hafez sont connus et visités depuis leur mort. Les mausolées ont été rénovés au XXe siècle et installés au cœur de jardins persans : ce sont aujourd’hui des lieux de promenade très fréquentés.


À voir à Chiraz
  • Citadelle

    Citadelle de Karim Khan

    Édifiée vers 1766, c’est une forteresse imposante qui possède la forme d’un quadrilatère cantonné de 4 tours rondes (14 mètres de haut) dont l'une penchait nettement dès sa fondation. Cette place forte s'inscrivait dans un vaste appareil défensif. Karim Khan souhaitait en réalité concurrencer Ispahan grâce à cet ensemble fastueux, qui abrite également une cour intérieure plantée d'orangers, une salle de prière et des bains. Durant la dynastie Zand, elle a été utilisée par le roi en tant qu'habitation, puis comme siège du gouvernement pendant la période Qadjar. Elle a été transformée en prison sous les Pahlavi. C’est aujourd’hui un musée géré par l'Organisation de l'héritage culturel d'Iran.

  • Mosquée

    Mosquée Vakil

    Édifiée en 1773 à l'une des entrées du bazar par Karim Khan , comprend deux vastes iwans au nord et au sud, une superbe cour intérieure bordée d'alcôves et d'arcades entièrement recouvertes de carreaux à dominante rose, ainsi qu'une splendide salle de prière ornée de 48 colonnes torsadées. Le remarquable minbar de 14 marches a été sculpté dans un énorme bloc de marbre transporté depuis l'Azerbaïdjan. La plupart des carreaux, avec des motifs à dominante florale, datent de l'époque qâdjâr.

  • Hammam

    Hammam Vakil

    Les bains de Vakil ont été construit à l’époque de Karim Khan Zand. Ils se situent dans le centre de la ville, à proximité d'autres bâtiments tels que le Bazar Vakil et la mosquée Vakil.

  • Bazar

    Bazar-e Vakil

    Le beau Bazar-e Vakil impressionne par son architecture. Conçu par Muhammad Karim Khân, fondateur de la dynastie Zand, il devait faire de Chiraz une plaque tournante du commerce. La voûte en brique du plafond garantit une température fraîche en été et douce en hiver. Au sud de l'allée principale en venant du Zand, se trouve le Serai Mushir.

  • Mausolée

    Mausolée de Hafez

    Hafez est un poète, philosophe et mystique né à Chiraz au début du XIVe siècle. Le nom Hafez est un mot arabe qui signifie littéralement gardien. Il désigne des personnes ayant gardé, c’est-à-dire appris par cœur, l’intégralité du Coran. Il est connu pour ses poèmes lyriques, les ghazals, réunis dans un ouvrage intitulé Le Divan : ils évoquent des thèmes mystiques du soufisme en mettant en scène les plaisirs de la vie. Le pavillon abritant la tombe en marbre de Hafez a été construit en 1935 et conçu par l'architecte et archéologue français André Godard. Il se trouve au même endroit que d'anciennes structures, la plus connue desquelles date de 1773. La tombe, ses jardins, et les mémoriaux environnants dédiés à d'autres grandes personnalités sont des attractions majeures du tourisme à Chiraz.

  • Jardin

    Jardin d'Eram

    Le Jardin d'Eram est un parc historique de Chiraz. Construit sous l'ère qâdjâr (XIXe siècle), il a été utilisé par l'élite féodale, les chefs tribaux de la province du Pars, par la royauté d'Iran. Il passa sous la protection de l'Université de Pahlavi sous le règne de ce dernier et devint École de Droit. Le jardin dépasse en intérêt la construction : immenses cyprès, roseraie, bassin, jardin botanique. Il est toujours propriété de l'Université de Chiraz et est ouvert au public en tant que musée. Le Palais d'Eram, quant à lui, est fermé au public.

  • Mosquée

    Mosquée Nasir-ol-Molk

    La Mosquée Nasir-ol-Molk date de la fin du XIXe siècle. Elle est décorée de magnifiques carreaux de faïence d'une nuance inhabituelle de bleu profond. Le petit portail extérieur et l'Iwan nord comportant des muqarnas d'une grande finesse. Mais ce sont les superbes vitraux et les colonnes de pierre sculptées de la salle de prière qui retiennent le plus l'attention. La mosquée a résisté à plusieurs séismes grâce à l'utilisation de bois souple pour étayer les murs.

  • Mausolée

    Mausolée de Saadi

    Situé au pied d'une charmante colline, le mausolée de Saadi se trouve à proximité d'une source toujours bienvenue en Iran. Le mausolée de marbre, qui date de 1860, a été intégré à un complexe plus récent dans les années 1950. On peut admirer sa structure octogonale, formée de colonnes de pierre où sont gravés différents vers du poète et supportant un dôme aux carreaux de faïence bleue. Il possède également une maison de thé en sous-sol avec son bassin central, ses poissons et son qanât encore visible.
    Saadi (1213-1292) est l'un des poètes perses les plus populaires, la plupart des proverbes iraniens découlent directement de son œuvre. Notez la source souterraine d'eau vive qui emporterait les maux de ceux s'y baignant le dernier mercredi de l'année. Comme pour Hafez, des Iraniens de tout le pays, souvent en couple, viennent se recueillir sur sa tombe. A deux pas du mausolée, on peut profiter des jardins du Khorassan aménagés au XVe siècle sous la dynastie Timouride. Mandariniers amers, platanes, cyprès, dattiers et pins font un peu d'ombre aux familles et aux jeunes venus pique-niquer ou simplement se promener.

  • Maison traditionnelle

    Narenjestan-e Ghavam

    La Maison de Qavam (également largement appelé "Narenjestan e Ghavam") est une maison traditionnelle et historique à Chiraz. Elle a été construite entre 1879 et 1886 par Mirza Ibrahim Khan. Les membres de la famille Qavam étaient des marchands originaires de Qazvin. Mais ils sont vite devenus actifs dans le gouvernement pendant la dynastie Zand, suivie par le Qadjar, et la dynastie Pahlavi. Le Qavam "Naranjestan" conserve l'élégance et le raffinement apprécié par les familles de la classe supérieure au cours du XIXe siècle. Les peintures sur les plafonds bas de la maison sont inspirées par l'époque victorienne d’Europe. Le porche miroir était un point focal de la maison, donnant sur un petit jardin qui a été conçu avec des fontaines, des palmiers, des dattiers, et des plantes à fleurs. Au cours de la seconde ère Pahlavi, la maison est devenue le siège de l’Asia Institute de l'Université Pahlavi, dirigée par Arthur Upham Pope (archéologue américain et historien de l’art iranien) et Richard Nelson Frye (universitaire américain d'études sur l'Asie centrale et l'Iran). La maison est aujourd'hui un musée ouvert au public.

  • Musée

    Emarat kolah farangi

    Situé dans Nazar Garden, ce bâtiment octogonal était l'endroit dans lequel les invités royaux étaient accueillis pendant la dynastie Zand d'Iran. Il a également été utilisé pour la tenue de cérémonies officielles, et c’est aussi le lieu de sépulture de Karim Khan Zand. Le vieux Nazar Garden était un des plus grands jardins de Chiraz pendant la règle safavide (1501-1722). Pendant la dynastie Zand (1750-1794), Karim Khan a construit une structure octogonale qui a été appelé Kolah Farangi. Il a été utilisé pour recevoir et divertir les invités et les ambassadeurs étrangers et organiser des cérémonies officielles. En 1936, le pavillon est devenu un musée. C’était le premier musée situé en dehors de la capitale de Téhéran. Les dessins de briques, carrelages, des photos et des grands lambris de pierre sont parmi les caractéristiques architecturales du bâtiment. Au Musée de Pars sont exposés près de trente Corans écrits à la main, ainsi qu'un grand nombre de magnifiques tableaux réalisés par de célèbres artistes perses. Parmi ces œuvres, on peut citer le fameux tableau de Karim Khan fumant la chicha, créé par Jafar Naqash.

  • Mosquée

    Mosquée Atigh

    La Mosquée Jameh-ye Atigh a été créée en 894, mais sa structure actuelle date principalement de la période séfévide. On peut noter le bâtiment rectangulaire à tourelles assez inhabituel au centre de la cour : bâtie au XIVe siècle, cette mosquée abritait des Corans précieux et s'inspirerait de la Kaaba de La Mecque. Soigneusement reconstruite au début du XXe siècle, elle a gardé une inscription originale en pierre sur fond de céramique.

  • Mausolée

    Tombeau d'Ali-ebne Hamze

    Voici le tombeau de l'émir Ali, neveu du Shah Cheragh, lui-même décédé au cour d'une expédition vers Khorasan afin d'aider l'Imam Reza. Le sanctuaire actuel a été construit au 19ème siècle après les tremblements de terre qui ont détruit les sépultures, les hommes sont séparés des femmes. On peut admirer un éblouissant travail des miroirs vénitiens, des vitraux et une ancienne porte en bois complexe. Les pierres tombales autour de la cour sont également intéressantes, elles coûtaient une petite fortune aux familles du défunt. Contrairement à d'autres sanctuaires, les gardiens sont très accueillants vis-à-vis des étrangers ; un tchador est prêté aux femmes et la photographie est autorisée.

Aux alentours


  • Ville antique

    Persépolis

    Persépolis (du grec persis polis, Ville des Perses), Parsa en vieux-persan, ou Takht-e Jamshid (Trône de Jamshid) se trouve dans la plaine de Marvdasht, au pied de la montagne Kuh-e Rahmat, à environ 70 kilomètres au nord-est de la ville de Chiraz. Persépolis est classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1979.
    Construction
    Après avoir continué l'œuvre de Cyrus II à Pasargades et parallèlement aux importants travaux de construction entrepris à Suse, Darius Ier a décidé d'établir une nouvelle capitale. Darius a choisi pour site le bas de la formation rocheuse du Kuh-e Rahmat qui devient ainsi le symbole de la dynastie achéménide. Il est difficile de dater avec précision la construction de chaque monument. La seule indication irréfutable est fournie par des tablettes retrouvées sur le site qui attestent d’une activité au moins dès –509, lors de la construction des fortifications. Les constructions de Darius sont ensuite terminées et complétées par ses successeurs : son fils Xerxès Ier ajoute au complexe la Porte de toutes les Nations, le Hadish, ou encore le Tripylon ; sous Artaxerxés Ier en -460, on dénombre 1149 artisans présents sur les chantiers. Au contraire d'autres constructions monumentales antiques grecques ou romaines, la construction de Persépolis ne doit rien à l’esclavage. Elle a été entièrement assurée par des ouvriers venant de tous les pays de l’Empire : Babylonie, Carie, Ionie ou Égypte.
    Destruction
    Protégée par sa situation au cœur de l’empire achéménide, Persépolis ne comptait pas de solides défenses. Les connaissances de la prise et de la destruction de Persépolis, attribuées à Alexandre le Grand, proviennent essentiellement des écrits d’historiens antiques, au premier rang desquels figurent Plutarque, Diodore de Sicile, et Quinte-Curce. Certains éléments archéologiques corroborent leurs dires, mais leur version même de la destruction de la cité est contestée. D’après Plutarque, Diodore de Sicile et Quinte-Curce, la chute de Persépolis est suivie du massacre de ses habitants et du sac de ses richesses. Tiridate, gardien du trésor, fait porter à Alexandre dont l’armée approchait, une lettre de reddition l’enjoignant de se rendre à Persépolis en vainqueur. Les richesses lui seraient ainsi rapidement acquises. Les écrits ne mentionnent cependant pas la réponse d’Alexandre. Diodore et Quinte-Curce racontent également la rencontre en route pour Persépolis, de 4000 prisonniers grecs mutilés ou ayant subi de mauvais traitements de la part des Perses. Après avoir pris la cité en -331, Alexandre y laisse une partie de son armée et poursuit sa route, ne revenant à Persépolis que quelque temps après. À l’issue d’une journée de beuverie en l’honneur de la victoire, Persépolis est incendiée sur ordre du conquérant en mai -330. Les raisons ayant motivé cette destruction sont controversées.
    La destruction de Persépolis marque la fin du symbole de la puissance achéménide. Avec la mort de Darius III, dernier empereur de sa dynastie, le premier empire perse disparaît. L’hellénisation commence avec les Seleucids.

  • Site archéologique

    Naqsh-e Rostam

    Site archéologique situé à environ 3 kilomètres au nord-ouest de Persépolis, cet endroit est appelé Naqsh-e Rostam / le portrait de Rostam, les Perses pensant que les bas-reliefs sassanides sous les tombes représentaient Rostam, un héros mythique perse. Naqsh-e Rostam contient quatre tombes royales achéménides rupestres, cruciformes et portant trois registres de bas-reliefs. L'une de celles-ci, d'après les inscriptions qu'elle présente, serait la tombe de Darius Ier. Les trois autres tombes se trouvant aux côtés de celle de Darius Ier, seraient celles de Xerxès Ier, Artaxerxés Ier et Darius II mais elles ne portent aucune inscription permettant de les identifier avec certitude.

    On trouve ce genre de sépultures également chez les Mèdes à différents endroits : au Pont Zahab de Kermanchah, à Fakhrik, Miandoab et Soleimanieh (Irak). Le soleil se couchant derrière la montagne, et le roi étant le symbole du soleil (en fait, il en est le frère), il doit donc reposer au cœur de la montagne. C’est pourquoi les tombeaux des rois achéménides se trouvaient dans la montagne, à un emplacement en forme de croix. Il y a aussi sept très grands bas-reliefs dans la roche de Naqsh-e Rostam, sous les tombes, sculptures commandées par les rois sassanides.

    Faisant face à la roche se trouve la Ka'be-ye Zartosht (la Mecque de zoroastrien) un monument zoroastrien. À l'extrémité du site se trouvent deux petits autels du feu.

  • Site archéologique

    Naqsh-e Rajab

    Rajab, personnage inconnu, est le nom moderne d'un ensemble de quatre bas-reliefs sassanides du IIIe siècle. Le site se trouve à 3 kilomètres au nord de Persépolis et à proximité de Naqsh-e Rostam. Les bas-reliefs figurent sur les parois d'un renfoncement rocheux formant un carré ouvert à l'ouest. Les têtes des figures royales et divines ont été martelées, après la conquête arabe.

  • Tombeau

    Pasargades

    Située à 87 kilomètres de Persépolis, Pasargades, fondée au VIe siècle avant J-C par Cyrus II le Grand, a été la première capitale dynastique de l’Empire achéménide, au cœur du Pars, la patrie des Perses. Pasargades est restée la capitale jusqu'au règne de Darius Ier, qui a déplacé son siège à Persépolis. Ses palais, jardins, et la tombe de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse.

    Les vestiges les plus dignes d’intérêt sur ce site de 160 hectares sont notamment : le tombeau de Cyrus II, le Tall-e Takht, une terrasse fortifiée, un ensemble royal composé de vestiges d’une porte, d’une salle d’audience, du palais résidentiel et du jardin et le Zendan-e Solaiman (Prison de Salomon), un bâtiment dont la fonction reste discutée. Le monument funéraire de Cyrus à Pasargades est en fait une “ziggourat”, c’est-à-dire une sorte de lieu sacré. Les “ziggourats” sont des constructions de 5 à 7 étages souvent surmontées, sur leur dernier étage, de l’effigie d’une divinité, que l’on trouve dans les civilisations mésopotamiennes et Elamites. Le tombeau de Cyrus se trouve au 7ème étage d’une “ziggourat” surmontée d’une arête. Il est conforme aux sépultures des Aryens qui s’installèrent pour la première fois sur les collines de Sialk.

  • Ville antique

    Firozâbâd

    À 3 km de l’actuelle Firozâbâd, cette ancienne ville fut fondée par Artaxerxés, (Ardashir Ier 220-241), au lieu même où il vainquit le dernier roi parthe, Artaban IV. Son premier nom, «Ardashir Khurrah» (À la gloire d’Ardashir) ou Gur, fut remplacé par «Firozâbâd» au Xe s. Son plan circulaire, comme tracé au compas, a un diamètre de 2 km. Il est exemplaire d’une conception qui fait de la cité un miroir de l’univers et de l’homme. Le cercle est d’une symbolique universelle: on le retrouve dans le symbole d’Ahura Mazda, les couronnes et l’anneau de pouvoir des rois. Il peut évoquer le Ciel, les cycles astrologiques, l’infini et la perfection. Dans l’enceinte, quatre portes étaient orientées vers les points cardinaux: elles portaient les noms de Mithra (Soleil), Bahram (Mars), Hormuz (Jupiter) et Ardashir.

    Au centre de la ville, se trouvaient des édifices royaux et sacrés; entre les murailles et le quartier royal, les maisons étaient distribuées en quartiers, reliées par des rues en cercles ou rayonnant du centre à la périphérie. Le seul vestige important est une tour quadrangulaire, surnommée «le minaret» par la tradition locale. Sa partie haute est ruinée. Haute de 30 m, elle était située au centre exact de la ville; aujourd’hui, elle domine des champs et des terrains vagues. Tour d’observation, symbole de pouvoir, marque symbolique (tel un omphalos), elle était couronnée d’un autel du feu et faisait peut-être partie d’un temple ou d’un palais. Au nord-est de la tour, également dans le périmètre royal, une plate-forme carrée est tout ce qu’il reste d’un temple du feu, sans doute le premier construit en Iran (Takht-e Nishin). Dans l’enceinte de la Firozâbâd sassanide, plusieurs mausolées ont été construits à l’époque islamique.

  • Ville antique

    Bichâpour

    La ville ancienne de Bichâpour est située au sud de la rivière "chapour", à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Kâzeroun, sa contemporaine en âge, toutes deux très vieilles puisqu’elles portent des marques d’occupation élamite et parthe.

    Etendue sur une plaine enclavée de montagnes, elle se termine aux confins d’un désert régional traversé par la rivière chapour qui se jette dans le Golfe Persique. Autrefois, cette ville antique était reliée d’une part aux villes de Firouzâbâd et d’Estakhr, deux importantes métropoles antiques, et d’autre part, à la Mésopotamie, à Suse et à la capitale sassanide, Ctésiphon. Cela conjugué à la situation géographique de cette ville, disposant de voies navigables jusqu’à la haute mer, attira l’attention de Shapur Ier, empereur sassanide, qui ordonna à l’armée romaine prisonnière de la transformer en une métropole rivalisant avec Antioche. Sous l’impulsion des artisans romains envoyés par Philippe l’Arabe dans le cadre du traité de paix signé en 244, le nouveau plan donné à cette ville parthe la transforma en un patchwork de styles architecturaux divers, du romain au sassanide, en passant par le style parthe achéménide et les influences mésopotamiennes. Le plan de cette ville n’est pas celui des villes parthes, aux quartiers circulairement disposés, mais le plan hippodamien, sorte de damier assez primaire comprenant un quadrilatère aux trois côtés protégés par des falaises ou des fossés. La ville avait divers quartiers et les grandes maisons patriciennes étaient construites à l’intérieur de grands parcs. Ses habitations possédaient certaines caractéristiques architecturales dont il reste aujourd’hui des vestiges :

    -La salle des cérémonies, en forme de croix, ce qui était nouveau dans l’art architectural sassanide. Le plan de cette salle se répandit rapidement et devint un modèle. Cette salle possédait quatre iwans symétriques, placés face à face, et était décorée de fresques et de bas-reliefs. On utilisait souvent les couleurs ocre, jaune, noire, et bleue. Ainsi, la salle possédait 64 niches.

    -L’iwan en mosaïque lequel était relié à la salle des cérémonies par les vestibules est et ouest de la salle. Il y avait donc deux iwans, aux plafonds arqués, décorés de fresques et de moulures, et au plancher fait de mosaïques, mettant en scène la nature et les hommes.
    Cette ville, du fait de son ancienneté possède un trésor quasi inépuisable d’antiquités.

    Parmi les ouvrages architecturaux de cette ville, on peut faire allusion au temple d’Anâhitâ. Ce bâtiment à la forme cubique, aux côtés de 14 mètres de haut, est décoré de quatre bas-reliefs de bœufs symbolisant Anâhitâ, la déesse des eaux et de la fertilité. Ce bâtiment est remarquable non seulement pour son importance archéologique et historique mais aussi pour son système d’approvisionnement en eau. L’attention portée à la circulation de l’eau nous suggère la valeur accordée à cette déesse dans la dynastie sassanide. Le premier roi de cette dynastie était le descendant du grand mage Sassan et au début de la fondation de cette dynastie, les rois Ardeshir Ier et Shahpur Ier étaient personnellement responsables de ce temple.

    On peut également faire allusion au palais de Valérien, qui fut transformé en école religieuse à l’époque des Bouyides. Certains des monuments antiques sont plus célèbres tels que les bas-reliefs dans Tang-e-Tchogân, au nord-est des ruines de Bishâpour. Ils sont six au total, situés de part et d’autre de la rivière Chapour. Tous ces bas-reliefs mettent en scène des images des rois sassanides victorieux avec leurs ennemis à leurs pieds et les plus célèbres de ces bas-reliefs sont ceux qui exposent le triomphe de Chapour Ier sur l’empereur romain Valérien. Le deuxième de ces bas-reliefs est plus détaillé que le premier et l’on y voit un ange voletant autour de la tête de Chapour, lui remettant le symbole du triomphe. Autour de cette image, il y a des niches sur lesquelles on voit des pierreries, des soldats et des cavaliers. Sur la rive gauche de la rivière, il y a la cérémonie de la victoire de Chapour Ier sur Valérien. D’une part sont représentés les soldats et les captifs romains, d'autre part les conquérants iraniens. On distingue Valérien, agenouillé devant Chapour, tendant une main suppliante, et deux hommes portant les hauts couvre-chefs iraniens lui offrant une couronne. La deuxième série de gravures de la rive gauche présentent la cérémonie de la victoire de Bahrâm le Second, la plume au chapeau, les captifs lui apportant des chameaux et des chevaux.

    Il y a également un bas-relief représentant la cérémonie de couronnement de Bahrâm Ier (273-277). Il prend sa couronne des mains du représentant d’Ahura Mazda. La dernière gravure montre Chapour le Second, une épée dans la main, appuyée contre son trône. A sa droite, les grands de la cour et à sa gauche, des vaincus. On peut pour finir rappeler l’existence d’une statue de Chapour Ier dans la cave de Tang-e-Tchogân, à quelques six kilomètres plus au nord. Cette statue, qui est l’un des chefs-d’œuvre de l’époque sassanide, mesure sept mètres de haut. Pour conclure, il faut dire que Bichâpour est une ville unique de l’époque sassanide. Pourquoi moins célèbre que Persépolis ? Nul ne le sait. Mais pour les visiteurs, Bichâpour reste une ville à ne pas manquer.

  • Grotte

    Grotte de Shapur

    Elle est située à 5 kilomètres à l’est de la cité de Bishapour, sur les hauteurs surplombant la vallée de Shapur au-delà de la gorge de Chowgan. La grotte de Shapur, connue sous le nom de Mudan-e Shapur ou Shekaft-e Shapur, est à 400 mètres à l’aplomb du village de Sasan.

    La grotte s'ouvre sur une première salle de 13 mètres de haut. Sur les parois ont été gravées des tablettes, portant des inscriptions aujourd'hui disparues. Au fond de la salle, plusieurs couloirs s'enfoncent dans la montagne. La grotte, très profonde, a été aménagée : on y trouve des réservoirs, des salles et des couloirs. L'usage de cette grotte n'est pas connu, mais on suppose généralement qu'elle était destinée à servir de sépulture à Shapur Ier ; on n'a cependant retrouvé aucune preuve que le souverain y ait été inhumé. La statue de Shahpur Ier est un des rares exemples de sculpture sassanide en ronde-bosse, la technique généralement utilisée étant le haut-relief. Elle a été sculptée dans un pilier naturel de la grotte ; elle mesure plus de 7 mètres de haut et la largeur des épaules est de 2 mètres.

    La statue a été gravement endommagée, mais il est difficile de déterminer à quelle occasion. Certaines sources évoquent un tremblement de terre au XXe siècle, qui aurait fait sauter la statue, une partie des jambes et des bras ayant été désintégrée dans sa chute. D'autre estiment qu'elle a été endommagée dès le VIIe siècle, lors de la conquête arabe : la statue aurait alors été jetée à bas, restant près de 13 siècles à terre. On évoque également un assaut, il y a 70 ans, de villageois superstitieux qui l’avaient rendue responsable de la mort d'un jeune homme. Elle a été restaurée en 1957, sous la direction des autorités militaires de Chiraz, les parties manquantes étant remplacées par du béton. Elle n'a cependant pas été remise en place à sa position originale au fond de la première salle : elle se tient désormais à l'avant de la grotte. Pour réaliser cette opération, l'entrée de la grotte a été élargie pour atteindre 20 mètres de large sur 5 mètres de haut ; elle faisait à l'origine 16 mètres de large. L'armée a également aménagé un chemin vers la grotte, qui était auparavant difficilement accessible.

  • Station de Ski

    Pooladkaf

    Pooladkaf est la deuxième plus grande station de ski du sud de l'Iran. Le site est situé dans les monts Zagros, dans la région du Fars, à 100 kilomètres au nord-ouest de Chiraz. Son domaine skiable s'étend de 2 810 à 3 231 mètres d'altitude. Il est équipé d'une télécabine d'une longueur de 2100 mètres et de trois téléskis.
    Pooladkaf bénéficie de sa proximité avec Sepidan (à 15 kilomètres), avec un climat doux et un cadre naturel agréable (cascades de Morghak, lac Chesh pir, de nombreuses forêts), cette ville constitue une destination privilégiée des habitants aisés de Chiraz qui y possèdent nombres de jardins ou résidences secondaires.
    Le site est exploité depuis 1961 mais a connu un nouveau départ depuis les années 2000, avec son acquisition par le groupe privé Pooladkaf, qui a, pour l'occasion, rebaptisé l'endroit du nom de l'entreprise. Des infrastructures d'accueil y ont été développées (restauration, boutique et hôtel) et une télécabine du constructeur français Poma y a été construite.

  • Palais

    Sarvestan Palais

    Le palais Sassanide de Sarvestan dans la province de Fars, se trouve à 9 km du sud du district de Sarvestan. C’est à l’époque du roi Bahram que ce palais a été érigé par Mehr Nersi, le célèbre vizir qui était aussi chancelier de Yazdgerd I et Yazdegerd II.

  • Mosquée

    Mosquée de Nayriz

    La construction de la mosquée du vendredi de Neyriz a necessité au moins trois phases,couvrant les périodes Buyide,Seldjoukide et Ilkanide dans la province du Fars. Une inscription sur le grand Iwan de Qibla nous informe que le mihrab a été construit en 973, il est probable que l'iwan de qibla et le minaret ont été construits à cette même date, à l'intérieur de la cité.

    Identifié comme "Iwan-mosquée", la typologie préislamique de la mosquée Mas-jid-i jame à neyriz, Bamiyan et Nishapur a conduit certains chercheurs à croire que leur mihrab et les minarets ont peut-être été annexés aux temples du feu zorostrastiens.

    Au Neyriz, l'iwan nord-ouest face au sanctuaire d'origine a été érigé à une date ultérieure, suivi par l'addition de deux rangées d'arcades latérales le long de la cour et de l'Iwan. Le portail qui porte la date 1472, commémore la dernière période connue de construction.

Circuits incluant la visite de Chiraz


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